Saviez-vous que la famille Disney était calaisienne ? Le pourquoi du verbe « Arroquer ? Ou même d’où le Pont du Leu tire son nom ?
Retrouvez toutes les anecdotes croustillantes sur Calais dans cette 3ème édition des infos insolites.
Dans les années 1900, Mr et Mme Disney ont habité à Calais. Il ne s’agit pas du célèbre Walt mais de son oncle et de sa tante. Leur demeure se trouvait 36 rue du 29 Juillet. La maison de maître, toujours visible, a été conservé presque à l’identique au fil des années.
Lionel Disney travaillait en tant qu’employé à la maison Heymann & Alexander (commissionnaire allemand en dentelle).
La légende raconte qu’un loup (Leu en patois) serait venu rendre son dernier souffle près du pont, d’où “le pont du Leu”. Hors, l’historien Charles Landrin balaye ce mythe de quartier en précisant qu’autrefois seuls 3 fermiers vivaient dans les parages et la ferme la plus proche du pont, était celle du fermier Leleu. Le pont, par déformation, est devenu “le pont du Leu”.
Source : Les dossiers de l’histoire calaisienne – Archives municipales de la ville de Calais
Source : Nord Littoral 27/12/1966 – Archives municipales de la ville de Calais
“J’ai arroqué le ballon dans la cour des voisins” qui n’a pas déjà entendu cette expression bien de chez nous ! Et bien saviez-vous que l’étymologie du verbe “Arroquer” provient de l’anglais “arrow” qui signifie flèche. En effet, lorsqu’on “arroque” son ballon, on peut très bien s’imaginer la trajectoire courber d’une flèche qui redescend.
Elles trônent fièrement dans la cour du Channel, mais s’agit-il de pales d’éolienne ou d’ailes d’avion ? les avis divergent, Francis Peduzzi, directeur du Channel nous répond :
“Invités par la Communauté urbaine à visiter le patrimoine maritime de Dunkerque, Patrick Bouchain et moi-même, nous avons remarqué des pales d’éoliennes* qui jonchaient le sol. Patrick Bouchain, architecte de la restructuration des anciens abattoirs, a donc demandé à la Communauté urbaine si nous pouvions en disposer. Destinées au rebut, la Communauté urbaine nous les a cédé gracieusement et Patrick Bouchain en a fait cet usage. Un signe comme une œuvre d’art. “
*Suite à une tempête une des neuf éolienne de la digue du Braeck a été abattue par le vent en 2004. Elles remplaceront les deux cheminées initialement prévues devant la grande Halle (voir photo ci-dessus).
À marée basse, on peut apercevoir dans le bassin du Paradis deux trous en forme de portes complètement murés. Il s’agit en fait d’anciens “chemins d’eau” qui ont été comblés.
Autrefois, une rivière (appelée la rivière de Guînes) traversait Calais-nord et longeait l’église Notre-Dame, celle-ci se déversait dans le bassin du Paradis. Elle fut comblée en 1702.
Pendant deux siècles cette rue se nommait “la rue des amoureux” en raison des nombreux amants qui l’empruntaient en revenant des bals organisés une rue plus loin, à la guinguette du Vauxhall.
“Soupirant” a d’ailleurs pour définition Larousse : Celui qui est amoureux d’une femme, qui lui fait la cour…
Source : "Les dossiers de l’histoire" par Nelly Mulard
Estelle Corne
J'aimerais, via ce blog, éveiller la curiosité des calaisiens et des visiteurs. Les inciter à découvrir ou redécouvrir Calais en les aiguillant, les conseillant et en diffusant les informations.
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